Bescherelle ta mère

9 fautes de français (insupportables) que vous ne ferez plus à l’oral

Le français est maltraité, à l’écrit comme à l’oral. Voici quelques astuces pour tenter de le sauver.

Si j’aurais su

Non. On arrête une bonne fois pour toutes avec ça, et on apprend que « les SI n’aiment pas les RAIS », bordel. C’est « SI J’AVAIS SU » :

Si j’avais su que tu parlais aussi mal, je t’aurais offert la collection Bescherelle pour Noël.

Tu sais c’est qui ?

Non. Je sais que « sais-tu qui est cette personne ? », c’est long, mais quand même, n’abusons pas. Vous le faites exprès, là.

La voiture à Lucas

Non. L’appartenance, c’est avec « de ». Je vais vous épargner l’exemple avec « fils de p*te », mais le cœur y est.

Je vais au coiffeur

NON. TU VAS « CHEZ LE COIFFEUR » ET TU TE TAIS.

Ils voyent

Non. On écrit « ils voient », on prononce « ILS VOIENT« .

Ils croivent

Tu suis ou pas ? C’est la même chose. « Ils croient« .

Malgré que

Ah, sacré débat… Selon l’Académie Française, c’est un refus catégorique. Selon d’autres sources, c’est toléré. Pour être sûr, prenez l’habitude de dire « Malgré le fait que », et vous n’aurez plus de problème !

« Malgré le fait que tu fasses des fautes, j’arrive à ne pas avoir envie de t’étrangler. »

Sauf si vous avez effectivement envie de tuer cette personne.

Tu me passes le ciseau ?

NON, LA PAIRE DE CISEAUX, BORDEL (sauf si c’est un ciseau à bois)

Un espèce de…

Eh non, on dit « Une espèce de« , dans tous les cas, tout le temps. Promis.

 

— Bon courage !

Bescherelle ta mère

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