Anne Boquel et Étienne Kern sont partis à la recherche d’erreurs dans les textes de nos auteurs français. Et ils ont trouvé !
Anne et Étienne ont compilé toutes ces fautes dans le le livre « Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains« . Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur la couverture.
Et un petit florilège des plus belles erreurs…
Mon cher philosofe […], je m’imagine que le termomètre de votre apartement est comme le mien, tout près de l’eau bouillante.
Voltaire, Correspondance
C’est ce que je demande, s’écria-t-elle, en se levant debout.
Stendhal, « le Rouge et le Noir »
Le père Goriot regarda tristement son ouvrage d’un air triste (…)
Balzac, « le Père Goriot »
Dans dix ans, j’aurai la plus belle clientelle de Paris.
Balzac, « Un début dans la vie »
Un jeune montagnard, près d’une jeune fille,
Sur la même racine étaient assis tous deux.
Lamartine, « Jocelyn »
Nous allions nous mettre à table devant le grand feu de la haute cheminée où rôtissaient un râble de lièvre flanqué de deux perdrix qui sentaient bon.
Maupassant, « Un réveillon »
Le souvenir de ses tripotages dans les gouvernements républicains lui nuisirent (…)
Balzac, « La Vieille fille »
Il est distrait au volant de son auto et laisse souvent ses flèches de direction levées, même après qu’il ait effectué son tournant.
Camus, « La Peste »
Eau, quand pleuveras-tu ?
Baudelaire, « Le Cygne »
Une fois les poissons ramenés dans la barque, il s’en distraya.
Duras, « Les Petits chevaux de Tarquinia »
Jusqu’à ce qu’il s’en aille en cendre et se dissoude.
Victor Hugo, « Dieu »
Tout le mal n’est que dans ces cinq lettres B, R, U, L, A, R, D, qui forment mon nom.
Stendhal, « Vie de Henry Brulard »
[La femme de chambre] lui cria deux mots à voix basse.
Balzac, « La Muse du département »
[Il] l’atteignit si furieusement de son poignard qu’il le manqua.
François Mauriac, « Les Anges Noirs »