Le français est maltraité, à l’écrit comme à l’oral. Voici quelques astuces pour tenter de le sauver.
Si j’aurais su
Non. On arrête une bonne fois pour toutes avec ça, et on apprend que « les SI n’aiment pas les RAIS », bordel. C’est « SI J’AVAIS SU » :
Si j’avais su que tu parlais aussi mal, je t’aurais offert la collection Bescherelle pour Noël.
Tu sais c’est qui ?
Non. Je sais que « sais-tu qui est cette personne ? », c’est long, mais quand même, n’abusons pas. Vous le faites exprès, là.
La voiture à Lucas
Non. L’appartenance, c’est avec « de ». Je vais vous épargner l’exemple avec « fils de p*te », mais le cœur y est.
Je vais au coiffeur
NON. TU VAS « CHEZ LE COIFFEUR » ET TU TE TAIS.
Ils voyent
Non. On écrit « ils voient », on prononce « ILS VOIENT« .
Ils croivent
Tu suis ou pas ? C’est la même chose. « Ils croient« .
Malgré que
Ah, sacré débat… Selon l’Académie Française, c’est un refus catégorique. Selon d’autres sources, c’est toléré. Pour être sûr, prenez l’habitude de dire « Malgré le fait que », et vous n’aurez plus de problème !
« Malgré le fait que tu fasses des fautes, j’arrive à ne pas avoir envie de t’étrangler. »
Sauf si vous avez effectivement envie de tuer cette personne.
Tu me passes le ciseau ?
NON, LA PAIRE DE CISEAUX, BORDEL (sauf si c’est un ciseau à bois)
Un espèce de…
Eh non, on dit « Une espèce de« , dans tous les cas, tout le temps. Promis.
— Bon courage !